Peuple des vandales. Mieux connu sous le nom de «mangeurs de livres ». Il méprise les transcripteurs. Les vandales galopent dans la steppe armés de lances, d’arcs et de flèches acérées, reconnaissables par leur vêtements resplendissants.
Une sorte de contention gériatrique.
Rétrécissement graduel de la faculté d’action.
(lieu commun) Les regrets de la vieillesse. Le sentiment d’avoir raté sa vie, d’être passé à côté de ce qui comptait vraiment.
Plus compliquée que la vie empirique. Il arrive que la vie psychique bouffe tout et qu’elle devienne la seule représentation crédible d’une réalité en voie de disparition.
État de vigilance perpétuelle. Une armure, un exercice d’endurcissement spirituel. La certitude que seule cette façon de vivre permet la liberté.
Territoire où la tristesse s’est peu à peu imposée. L’idée que plus rien ne compte se traduit par une fatigue des âmes et des corps, un sentiment d’inutilité et d’indifférence à l’égard de la douleur du semblable.
Peuple des villes. Ces hommes et ces femmes élégamment vêtus qui marchent et parlent tout haut en gesticulant.
Un individu qui, dans sa grande discrétion, fait à autrui l’honneur d’une compagnie.
Le projet d’une vie. Une dévotion.
Une forme de responsabilité à l’égard même de notre engagement qui crée dans un premier temps l’étonnement, une surprise, puis une inquiétude.
Citation : « Nous ne répugnons pas à l’idée d’être sales, d’avoir une chevelure graisseuse, des doigts maculés d’encre, tant cette manière de vivre est le signe de notre dévotion, de notre vocation. » - Les Transcripteurs
Le pouvoir de la voix. Un avertisseur permettant de sauver une vie, n’importe laquelle. Dans l’expression du cri la voix n’est pas ajourée, mais dépliée puis sectionnée en autant de pièces acérées.
(vieilli) Un chant morbide. Ensemble de voix alternées et conjuguées à la même adresse, celle de la souffrance.
synonyme : choeur antique